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| Himmler, passant des troupes en revue |
... mais quand le général Heinrici, après avoir obtenu, le 21 mars, la bénédiction du Führer, se présente finalement pour prendre son nouveau commandement, Himmler ne peut s’empêcher de le gratifier d'une des pompeuses harangues patriotiques dont il a le secret !
Heureusement pour les nerfs du malheureux général, un appel téléphonique interrompt soudain le Reichsführer en pleine envolée lyrique : son interlocuteur, le général Theodor Busse, lui apprend en effet que la route d'accès à Kustrin, ville fortifiée situe à seulement 80 kms à l'Est de Berlin, vient juste de tomber aux mains de l'Armée rouge.
Sans se démonter, Himmler passe immédiatement l’appareil à Heinrici, en lui déclarant que puisqu'il est désormais le nouveau patron du Groupe d'Armées de la Vistule, c’est évidemment à lui qu'il incombe de donner les ordres et de régler ce problème !
Et après cet ultime devoir patriotique, le Reichsführer s'empresse de disparaître, renonçant à jamais à assurer ce commandement auquel il rêvait pourtant depuis 1918...
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